Réconciliation

Cliquer ici pour des informations pratiques (où et quand rencontrer un prêtre pour se confesser)

confession « Le Seigneur ne se fatigue jamais de pardonner : jamais !
Dieu ne se lasse pas de nous pardonner si nous savons revenir à lui avec le cœur contrit. »
Pape François

Se confesser, comment faire ?

Les prêtres sont à votre disposition pour vous aider ; n’hésitez pas à contacter l’accueil paroissial, ou les prêtres de permanence à la basilique St Sauveur ; A St Germain, vous pouvez vous confesser en temps ordinaire à l’église autour des messes de semaine, en plus des permanences spécifiques annoncées au moment des grandes fêtes (voir actualités).

Vous trouverez ci-dessous de quoi vous préparer.

Le sacrement de la Confession (on parle aussi de sacrement de pénitence et du pardon) consiste en la célébration du pardon de nos péchés et de la grâce du renouveau spirituel. Il consiste en l’aveu de ses péchés devant un prêtre afin de recevoir l’absolution (le pardon sacramentel). Cette absolution sera donnée par le prêtre dans la mesure où la personne regrette sincèrement ses péchés (contrition) et où il y a chez elle la ferme volonté de ne plus recommencer. Le péché est un acte humain contre la Bien, le Vrai et le Bon, ou ma volonté et ma responsabilité sont engagés.

La première chose à faire, donc, lorsque l’on désire ce confesser est de faire le point sur sa propre vie et de réfléchir à toutes les fois où nos actes, nos pensées ou nos paroles n’ont pas été en adéquation avec ce que nous demande Dieu et l’Eglise.

Nous pouvons également parfois pécher en faisant du mal aux personnes qui nous entourent.

Vous commencez par demander au prêtre sa bénédiction : « Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché ».

Le prêtre vous bénit au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Après une présentation brève de vous-même, dites vos péchés, de manière simple et claire, comme des actes du passé. Le prêtre peut alors, dans un court dialogue, vous aider à réorienter votre vie. Il vous indique un acte de pénitence.

Vous dites alors l’acte de contrition : « Mon Dieu, j’ai un très grand regret de t’avoir offensé parce que tu es infinimentbon et que le péché te déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de ta Sainte Grâce, de ne plus t’offenser et de faire pénitence ».

Le prêtre vous donne alors l’absolution : « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde. Par la mort et la résurrection de son Fils, Il a réconcilié le monde avec lui et Il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Église, qu’Il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, je vous pardonne tous vos péchés ». Vous répondez « Amen ». Puis, dès que vous le pouvez, pour exprimer par un acte votre volonté de conversion, vous accomplissez la pénitence demandée.

Les principaux effets du Sacrement du Pardon

  • Réconciliation avec Dieu (avec l’Eglise), je suis à nouveau ami(e) de Dieu!
  • L’infusion de la Grâce de Dieu me rend fort(e) pour éviter les péchés à venir.
  • Rémission de la peine éternelle (être séparé de Dieu après ma mort)

« A vous, j’adresse une invitation particulière à recevoir le sacrement de la pénitence. C’est un signe de force que d’être capable de dire : j’ai péché, Père, je t’ai offensé, mon Dieu, je le regrette. Je te demande pardon. J’essaierai encore, parce que j’ai confiance dans ta force et crois à ton pardon. J’irai et je confesserai mes péchés et je serai guéri et je vivrai de ton amour ! »
St Jean-Paul II

 

Pape François : « Soyez courageux, allez vous confesser ! »

Place Saint Pierre, lors de l’audience générale du 19 février, le Pape parle aux fidèles de la confession comme un père à ses enfants.

Chers frères et sœurs,

À travers les sacrements de l’initiation chrétienne, le baptême, la confirmation et l’Eucharistie, l’homme reçoit la vie nouvelle dans le Christ. Or, nous le savons tous, nous portons cette vie « dans des vases d’argile » (2 Co 4, 7), nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et, à cause du péché, nous pouvons même perdre la vie nouvelle. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a voulu que l’Église continue son œuvre de salut également à l’égard de ses propres membres, en particulier avec le sacrement de la réconciliation et celui de l’onction des malades, qui peuvent être réunis sous le nom de « sacrements de guérison ». Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser c’est pour me guérir, me guérir l’âme, me guérir le cœur et quelque chose que j’ai fait qui ne va pas bien. L’icône biblique qui les exprime au mieux, dans leur lien profond, est l’épisode du pardon et de la guérison du paralytique, où le Seigneur Jésus se révèle à la fois médecin des âmes et des corps (cf. Mc 2, 1-12 ; Mt 9, 1-8 ; Lc 5, 17-26).

  1. Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation naît directement du mystère pascal. En effet, le soir même de Pâques, le Seigneur apparut aux disciples, enfermés au cénacle, et, après leur avoir adressé son salut « Paix à vous ! », il souffla sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis » (Jn20, 21-23). Ce passage nous révèle la dynamique la plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Tout d’abord le fait que le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner nous-mêmes. Moi, je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à un autre et dans la confession nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, c’est un don de l’Esprit Saint, qui nous comble de la fontaine de miséricorde et de grâce qui jaillit sans cesse du cœur grand ouvert du Christ crucifié et ressuscité. En second lieu, il nous rappelle que ce n’est que si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix. Et cela, nous l’avons tous ressenti dans le cœur quand nous allons nous confesser, avec un poids sur l’âme, un peu de tristesse ; et quand nous recevons le pardon de Jésus nous sommes en paix, avec cette paix de l’âme si belle que seul Jésus peut donner, seulement Lui.
  2. Au cours du temps, la célébration de ce sacrement est passée d’une forme publique — car au début elle était faite publiquement — à une forme personnelle, à la forme réservée de la confession. Mais cela ne doit pas faire perdre l’empreinte ecclésiale, qui constitue le contexte vital. En effet, c’est la communauté chrétienne qui est le lieu dans lequel se rend présent l’Esprit, qui renouvelle les cœurs dans l’amour de Dieu et fait de tous les frères une seule chose, en Jésus Christ. Voilà alors pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son propre esprit et dans son cœur, mais il est nécessaire de confesser humblement et avec confiance ses propres péchés au ministre de l’Église. Dans la célébration de ce sacrement, le prêtre ne représente pas seulement Dieu, mais toute la communauté, qui se reconnaît dans la fragilité de chacun de ses membres, qui écoute avec émotion son repentir, qui se réconcilie avec lui, qui le réconforte et l’accompagne sur le chemin de conversion et de maturation humaine et chrétienne. Quelqu’un peut dire : je ne me confesse qu’à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi », et dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l’Église. C’est pourquoi il est nécessaire de demander pardon à l’Église, à nos frères, en la personne du prêtre.« Mais père, j’ai honte… ». La honte aussi est une bonne chose, il est bon d’avoir un peu honte, car avoir honte est salutaire. Quand une personne n’a pas honte, dans mon pays nous disons qu’elle est « sans vergogne » : une « sin verguenza ». Mais la honte aussi fait du bien, parce qu’elle nous rend plus humbles, et le prêtre reçoit avec amour et avec tendresse cette confession et, au nom de Dieu, il pardonne. Également du point de vue humain, pour se libérer, il est bon de parler avec son frère et de dire au prêtre ces choses, qui sont si lourdes dans mon cœur. Et la personne sent qu’elle se libère devant Dieu, avec l’Église, avec son frère. Il ne faut pas avoir peur de la confession! Quand quelqu’un fait la queue pour se confesser, il ressent toutes ces choses, même la honte, mais ensuite quand la confession se termine, il sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux. C’est ce qui est beau dans la confession ! Je voudrais vous demander — mais ne le dites pas à haute voix, que chacun se réponde dans son cœur: quand t’es-tu confessé, quand t’es-tu confessée pour la dernière fois ? Que chacun y pense… Cela fait deux jours, deux semaines, deux ans, vingt ans, quarante ans ? Que chacun fasse le compte, mais que chacun se dise : quand est-ce que je me suis confessé la dernière fois ? Et si beaucoup de temps s’est écoulé, ne perds pas un jour de plus, va, le prêtre sera bon. Jésus est là, et Jésus est plus bon que les prêtres, Jésus te reçoit, il te reçoit avec tant d’amour. Sois courageux et va te confesser !
  1. Chers amis, célébrer le sacrement de la réconciliation signifie être enveloppés par une étreinte chaleureuse : c’est l’étreinte de la miséricorde infinie du Père. Rappelons cette belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l’argent de son héritage ; il a gaspillé tout son argent et ensuite, quand il n’avait plus rien, il a décidé de revenir chez lui, non comme un fils, mais comme un serviteur. Il ressentait profondément sa faute dans son cœur et tant de honte. La surprise a été que quand il commença à parler, à demander pardon, son père ne le laissa pas parler, il l’embrassa et fit la fête. Quant à moi je vous dis: chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous embrasse, Dieu fait la fête ! Allons de l’avant sur cette route. Que Dieu vous bénisse !

 

Célébrer le Sacrement du pardon, pourquoi et comment …

« Il y aura plus de joie dans le Ciel pour un pécheur qui se repent que pour 99 justes » (Lc 15, 7).

Pour aider ceux qui le désirent, voici un éclairage préparé par des étudiants sur le sens du Sacrement de Réconciliation et  sur l’examen de conscience qui le précède :

 

Dieu est Amour ; le Christ est le Sauveur : par ce qu’Il nous aime, Il veut nous sauver, nous libérer de notre péché c’est-à-dire de ce nous lie au Mal, et nous empêche d’accéder à la Vie, à la Joie et à son Amour ; Son Esprit est source de paix, de libération, de guérison et de consolation. Il nous fait Miséricorde mais comme Il nous veut libre, ce n’est jamais ‘malgré nous’.

« Je suis venu afin que vous ayez la vie et la vie en abondance » (Jean 10 : 10) : Le péché est une ‘mort’, un refus concret de l’Alliance que Dieu fait avec nous, de son Amour : ce qui dans notre vie (« en pensée, en parole, par action ou par omission »), défigure en nous son image, nous éloigne de Lui et de nos frères, et parfois même gravement. Nos péchés blessent plus ou moins gravement notre vie de fils (du Père) de frère (dans le Christ) et de temple (de l’Esprit).

Il est donc important de prendre un temps de réflexion et de prière non seulement pour ‘nous connaître en vérité’ mais aussi en vue de la confession. Il peut nous sembler difficile de reconnaître notre péché comme de confesser à un prêtre tout ce en quoi nous n’avons pas su répondre à l’amour de Dieu ! Mais il ne faut pas oublier que la confession est un Sacrement, celui-là même qui est le signe efficace de la Grâce divine, le don agissant de la Miséricorde de Dieu pour nous, celui qui nous fait retrouver l’âme d’un enfant à Ses yeux, qui nous guérit et renouvelle dans notre vie chrétienne à son image et ressemblance. Reconnaissant que chacun de nos pêchés offense un frère, nous les confessons mais ce n’est pas au prêtre que nous parlons, mais à Celui dont il est le ministre : Le Christ Lui-même, qui nous aime tellement qu’Il est allé jusqu’à mourir pour nous. C’est à la Vie qu’il nous invite – confiant à ses apôtres le ministère de réconciliation (cf. Jn 20, 23 – 2 Cor. 5, 20). Ce Sacrement est un acte du Christ faisant pour nous aujourd’hui œuvre de Miséricorde et de Salut : la confession est autant confession de la pauvreté de notre cœur que confession de l’Amour de Dieu qui nous sauve réellement aujourd’hui. Nous y célébrons la Puissance de l’Amour victorieux de la mort dans nos vies.

Le catéchisme de l’Eglise rappelle que dans le CREDO, nous proclamons :  » JE CROIS AU SAINT ESPRIT … AU PARDON DES PECHES  » ; il commente (n°976) : ‘Le Symbole des apôtres lie la foi au pardon des péchés à la foi en l’Esprit Saint, mais aussi à la foi en l’Église et en la communion des saints. C’est en donnant l’Esprit Saint à ses apôtres que le Christ ressuscité leur a conféré son propre pouvoir divin de pardonner les péchés :  » Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus  » (Jn 20, 22-23)’. Le Sacrement de Réconciliation et sa grâce de guérison, de réconfort et de renouveau découlent de ce don de l’Esprit-Saint agissant aujourd’hui dans l’Eglise.

Enfin, il est bon de se rappeler que membres du Corps du Christ, nous sommes solidaires les uns des autres : si un ‘saint élève le monde’, nos péchés l’abaissent ! En entrant dans la pénitence, en célébrant le Pardon du Seigneur, en accueillant sa Grâce, en prenant un chemin de renouveau, je ne travaille pas que pour moi et le ‘salut de mon âme’, je coopère dans la communion des saints à la sainteté du monde.

 

Notre examen de conscience consiste donc à aller au ‘sanctuaire de notre âme’ qu’est notre conscience, à l’intimité de note cœur, là où Dieu nous parle en Vérité. Il s’agit pour nous d’entendre à nouveau l’appel du Seigneur à la Vie, donc à notre conversion pour nous renouveler dans son Alliance. Certes, elle a des exigences, mais elles sont inséparables de Son amour, elles viennent de Son cœur et visent le nôtre. Le Seigneur ne nous dit pas « défendu » ou « permis », mais « malheureux » ou « bienheureux » : car c’est notre bonheur qu’Il désire ; le péché n’est jamais une réussite mais une ‘mort’ que le Christ veut sauver ; mes péchés sont mes actes concrets (pensées, par paroles, par actions et par omissions) qui vont à l’encontre de ce qui est Bon, Bien, Vrai et Beau.

Ce temps de réflexion peut commencer par une action de grâce : remercier le Seigneur pour la vie qu’Il nous a donnée, pour tout le bien que nous ayons fait, pour son Amour qui nous invite à Lui ressembler ; prendre le temps de réfléchir à toutes les merveilles qu’Il accomplit pour nous ; prendre conscience du Pardon qu’Il veut nous donner et de la puissance de sa Miséricorde ; se réjouir de notre vocation à la sainteté.

Demander ensuite à l’Esprit-Saint de nous éclairer dans notre examen de conscience, afin de bien voir clair dans notre âme, et d’être vrai avec nous-mêmes.

Je peux dire cette prière :

Seigneur, me voici devant Toi pour me reconnaître comme pécheur et faire appel à Ta miséricorde.

Envoie sur moi Ton Esprit-Saint pour qu’Il m’aide à Te remercier pour tout ce qui est beau dans ma vie,

à mieux comprendre les exigences de Ton amour, à mieux voir ce qu’est le péché,

à mieux me remettre en route pour être, là où j’ai à vivre, le témoin de Jésus-Christ.

Seigneur, je Te prie pour tous ceux et celles qui, en ce moment, ici et partout dans le monde,

se préparent aussi à confesser leurs péchés.

Envoie ton Esprit-Saint sur nous tous

afin que nous soyons tous ensemble un peuple qui témoigne de Ton salut.

Seigneur, je Te prie pour les prêtres chargés de dire Ta parole de miséricorde,

en particulier pour celui qui va m’accueillir.

Envoie sur eux Ton Esprit-Saint afin qu’ils soient les témoins vivants de Ton inlassable patience

 et de Ton exigeante tendresse.

 

Puis méditer un passage de la sainte Ecriture pour entendre les appels à la conversion.

 

La Parole de Dieu nous éclaire et nous purifie :

  • On peut relire le DECALOGUE (Exode 20) et le commentaire du Sermon sur la Montagne (Evangile selon St Matthieu, 5)… Du cœur en effet procèdent mauvais desseins, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, diffamations. Voilà les choses qui rendent l’homme impur’ (Mt 15, 19).
  • Et aussi les BEATITUDES (Matthieu 5, 3-16) : ‘Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.’
  • L’épître aux Galates oppose les œuvres de la chair au fruit de l’Esprit (Gal 5, 13-25): ‘Vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres. Je vous le dis : marchez sous la conduite de l’Esprit Saint, et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair. Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi. On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche,  idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme,  envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n’intervient pas. Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. 
  • On peut simplement reprendre un passage de l’Ecriture qui nous marque et nous interpelle.

 

Rituel de la Confession :  

Pour vous aider, voici la démarche que le Christ par son Eglise nous invite à faire. Si vous ne savez pas ‘comment vous confesser’, après vous être préparé de tout cœur, dites le simplement au prêtre et aidez vous, si besoin est, de ce rituel.

 

Vous pouvez rester assis ou debout – en signe de pénitence, il est bon de se mettre à genoux durant l’absolution en signe de pénitence et d’abandon.

En arrivant, je demande la bénédiction du Seigneur : « Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché ».

Le prêtre : « Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Que le Seigneur soit dans votre cœur …. ».

Je confesse mes péchés et peux demander conseil.

Puis le prêtre alors me donne quelques conseils pour progresser. Il donne généralement une ‘pénitence’ c’est à dire un axe pour aider à grandir et à faire fructifier la grâce de guérison reçue.

Puis pour recevoir le Pardon sacramentel, on se met à genoux (ou debout).

Le pénitent fait acte de  contrition avec une de ces deux prières :

« Mon Dieu, j’ai péché contre mes frères et contre Toi ; Mais prêt de Toi, se trouve la Pardon ; accueil mon repentir et donne- moi la grâce de vivre selon ton Amour », ou :

« Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable, et que le péché vous déplaît ; je prends Ici ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. »

Le prêtre étend les mains en signe d’invocation de l’Esprit-Saint ; Il donne alors l’absolution c’est à dire le Pardon sacramentel, en invoquant le Seigneur :

Le prêtre : ‘Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde par la mort et la résurrection de son Fils, Il a réconcilié le monde avec Lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Eglise qu’Il vous accorde maintenant le Pardon et la Paix et moi je vous pardonne tous vos péchés, au nom du Père et du Fils + et du Saint-Esprit’.

Le pénitent fait son signe de croix et dit avec foi : ‘Amen’

Le prêtre : ‘Allez dans la paix, dans la joie du Christ !’.

Vous pouvez maintenant vous recueillir quelques instants pour rendre grâce à Dieu, faire mémoire des conseils donnés, et présenter dans la Paix votre vie et vos intentions au Seigneur.

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